Le Forum s’associe au thème adopté par la communauté internationale, à savoir « Nos droits, notre avenir, maintenant », qui proclame l’urgence d’agir pour mettre en œuvre et faire respecter les droits humains. De nos jours, les droits humains sont trop souvent réprimés, la liberté sous toutes ses formes étant soumise à des restrictions qui contreviennent aux principes et à la pratique en matière de droits humains. En outre, la plupart des États membres de la SADC ont bien une Constitution qui reconnaît les droits humains civils et politiques mais, malgré leur valeur constitutionnelle, les droits humains continuent d’être quotidiennement violés.
Par le biais de son Plan stratégique (2024-2028), le Forum met en avant le respect des droits tant civils que politiques, ainsi que des droits humains socioéconomiques qui sont, les uns et les autres, interdépendants et interconnectés. Le droit à la santé, notamment en ce qui concerne la santé et les droits sexuels et reproductifs, a été gravement menacé au cours de ces dernières années. L’accès aux médicaments essentiels est encore loin d’être une réalité dans des endroits reculés ou s’avère simplement trop coûteux à financer. L’appréciation des devises étrangères a également fait grimper le prix des médicaments importés, frappant durement le marché de la consommation en Afrique australe. Le Forum milite pour que les gouvernements favorisent la stabilité des prix pour les produits de base relatifs à la SDSR et pour qu’ils garantissent que les médicaments essentiels soient accessibles et disponibles pour tous, sans aucune discrimination, en particulier pour les populations clés qui sont souvent laissées pour compte.
Le Forum continuera à s’efforcer de renforcer la capacité des parlementaires à promouvoir les droits humains, veillant à ce qu’ils soient mis en œuvre conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme, aux lois types de la SADC, ainsi qu’aux traités généralement reconnus en matière de droits humains ratifiés par les pays de la SADC.
Cordialement,
S. E. Boemo M. SEKGOMA (Mme)
SECRÉTAIRE GÉNÉRALE