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8 JUILLET 2021

DE 9 H 30 À 11 H 45, HEURE D’AFRIQUE CENTRALE

 

« LE RÔLE DES PARLEMENTAIRES DANS LA PROMOTION DES DROITS À L’AUTONOMIE ET À L’INTÉGRITÉ CORPORELLES EU ÉGARD À LA SDSR AU SEIN DE LA SADC »

 

1.0    CONTEXTE

 

L’ARASA et le FP SADC partagent une collaboration fructueuse et de longue date qui s’est attachée à apporter un soutien aux législateurs de la région de la SADC afin qu’ils remplissent leur rôle en faisant face aux problèmes émergents fondamentaux du VIH, de la santé sexuelle et reproductive et du respect des droits humains. Parmi les résultats de cette collaboration figurent l’élaboration du Manuel pratique à l’usage des parlementaires de la SADC sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, le VIH et la gouvernance, l’adoption des normes minimales du FP SADC relatives aux populations clés en 2018, l’adoption de la motion sur la criminalisation de la transmission du VIH, de l’exposition au VIH et de la non-divulgation de la séropositivité, ainsi que l’adoption de la déclaration de l’Assemblée plénière visant à mettre en œuvre la résolution 60/2 de la Commission de la condition de la femme (CSW) sur « Les femmes et les filles face au VIH et au sida » en 2017.

Au cours de la dernière décennie, des progrès notables ont été accomplis pour améliorer la santé et les droits sexuels et reproductifs (SDSR) dans toute l’Afrique australe, y compris dans le cadre des instruments normatifs régionaux tels que la Stratégie régionale de la SADC sur la SDSR (2019-2030). Cependant, la promotion de la SDSR s’est aussi heurtée à des difficultés et des échecs qui ont limité les avancées vers la réalisation des ODD et d’autres engagements pris à l’échelle mondiale. En particulier, des violations systématiques des droits sexuels et reproductifs, notamment à l’encontre des femmes et des populations clés, persistent en Afrique australe et sont souvent profondément ancrées dans les lois, les politiques, l’économie, les normes et les valeurs sociales. Dans certains pays, ces violations connaissent une recrudescence.

Parmi ces violations figurent des lois qui restreignent l’accès des femmes et des adolescentes aux services de santé en exigeant qu’elles aient pour cela l’autorisation de tierces parties, des lois qui obligent les prestataires de services à communiquer des informations personnelles, des lois qui criminalisent les relations entre personnes de même sexe et le travail du sexe et des lois pénales qui interdisent la mise à disposition de services d’avortement et l’accès à ces services. Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes et toutes les autres dont la sexualité n’est pas conforme à celle de la majorité (LGBTI+), les professionnel(le)s du sexe, les toxicomanes, les personnes handicapées, les femmes, les adolescentes et les jeunes femmes sont confrontés à certaines des conséquences les plus dures de ces lois, de ces politiques et de ces pratiques punitives, enracinées dans le comportement et les attitudes de la société. En particulier, de nouvelles vagues de conservatisme et de fondamentalisme qui amplifient la violence et la criminalisation soutenues par l’État et qui sapent la liberté individuelle ont de graves implications pour le respect du droit à la santé et les réponses apportées aux problèmes de santé.

 

2.0    AUTONOMIE ET INTÉGRITÉ CORPORELLES (AIC)

 

L’ARASA identifie la défense et la promotion des droits à l’autonomie et à l’intégrité corporelles (AIC) comme jouant un rôle essentiel pour réduire les inégalités, notamment eu égard au genre, et pour promouvoir la santé, la dignité et le bien-être pour tous en Afrique australe. Le fait d’utiliser l’AIC comme une porte d’entrée offre de nouvelles et stimulantes opportunités pour faire progresser la SDSR. Des enjeux variés relatifs à l’AIC occupent une place importante en Afrique australe et orientale, et cela va de l’accès à des avortements médicalisés à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, en passant par des questions liées à la SDSR des adolescents. Cependant, la définition d’un cadre pour l’AIC soulève aussi un certain nombre de difficultés et elle a parfois été utilisée pour favoriser un programme conservateur et socialement répressif, comme l’opposition à la vaccination et la résistance à l’usage de masques pendant la pandémie de Covid-19 en cours.

 

Les parlementaires jouent un rôle de premier plan dans la promotion et la domestication des droits à l’autonomie et à l’intégrité corporelles dans le contexte de la SDSR, telle qu’elle est définie selon les normes internationales et régionales en matière de droits humains. En outre, nous sommes convaincus que les droits à l’autonomie et à l’intégrité corporelles représentent des principes fondamentaux qui peuvent contribuer à la formulation d’approches visant à l’intégration régionale fondées sur le respect des droits humains.

3.0    OBJECTIFS DE LA SÉANCE

 

  • Examiner les possibilités de mise en œuvre et les difficultés relatives à la défense des droits à l’autonomie et à l’intégrité corporelles, en les envisageant comme faisant partie d’un défi complexe et intersectoriel eu égard à la SDSR en Afrique australe et orientale ;
  • Identifier les principales priorités politiques régionales pour la défense des droits à l’autonomie et à l’intégrité corporelles, en s’attachant à la santé et aux droits sexuels et reproductifs et à la façon dont les mécanismes internationaux peuvent être mobilisés pour promouvoir ces droits.
  • Faciliter le partage d’expériences et d’enseignements tirés en matière de défense des droits à l’autonomie et à l’intégrité corporelles, en mettant l’accent sur l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination sur la base du respect de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre (OSIG), de la prévention du VIH, de l’accès à l’avortement médicalisé et de l’intégration dans la CSU de services et de programmes complets en matière de SDSR en Afrique australe ; et
  • Examiner les besoins en matière de renforcement des capacités eu égard à l’autonomie et à l’intégrité corporelles et déterminer les types de ressources documentaires susceptibles de répondre à ces besoins.

4.0    ORDRE DU JOUR DE LA SÉANCE DE LA COMMISSION

La séance de la Commission se déroulera selon l’ordre du jour suivant :

  • Allocution de bienvenue de la Présidente de la Commission HSDSP, l’hon. Bertha Ndebele (Malawi) ;
  • Pouvoirs des délégués et excuses ;
  • Adoption du projet d’ordre du jour ;
  • Examen du procès-verbal des délibérations de la précédente réunion de la Commission HSDSP ;
  • Approbation du procès-verbal des délibérations de la précédente réunion de la Commission HSDSP ;
  • Introduction à l’AIC et à la façon dont les parlementaires de la région de la SADC peuvent utiliser le principe de l’AIC pour promouvoir la SDSR ;
  • Partage d’expériences sur la façon dont les parlementaires travaillent avec des institutions religieuses et culturelles et avec ceux qui en font partie pour extirper des normes qui refusent les droits à l’AIC, notamment le droit à l’avortement médicalisé et les droits des populations clés ;
  • Questions diverses ;
  • Allocution de clôture et remerciements de la Présidente.

5.0    LIEU ET PARTICIPATION

La réunion sera ouverte à tous les membres de la Commission permanente du FP SADC sur le développement humain et social et les programmes spéciaux. Elle sera également ouverte aux chercheurs et aux partenaires en matière de SDSR et elle se déroulera virtuellement sur Zoom dans les trois langues officielles du FP SADC, à savoir l’anglais, le français et le portugais.

 

 

 


 

RÉUNION VIRTUELLE À L’OCCASION DE LA SÉANCE DE LA COMMISSION SUR LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN ET SOCIAL ET

LES PROGRAMMES SPÉCIAUX

 

8 JUILLET 2021

PROGRAMME

 

 

Heure

Activité

9 h 30 –

9 h 40

Inscription des participants sur la plateforme en ligne

 

Pouvoirs des délégués et excuses

 

Modérateur : M. Dennis Gondwe, Secrétaire de la Commission, FP SADC

9 h 45 – 10 h 00

Allocution de bienvenue de la Présidente de la Commission HSDSP, l’hon. Bertha Ndebele, du Parlement du Malawi

 

10 h 00 – 10 h 05

Point 3 : Adoption du projet d’ordre du jour

10 h 05 – 10 h 15

 

Point 4 :  Examen du procès-verbal de la précédente réunion de la Commission HSDSP

Point 5 : Approbation du procès-verbal de la précédente réunion de la Commission HSDSP

 

Modératrice : l’hon. Bertha Ndebele, Présidente

10 h 15 – 11 h 00

Point 6 : Introduction à l’AIC et à la façon dont les parlementaires de la région de la SADC peuvent utiliser le principe de l’AIC pour promouvoir la SDSR

 

Exposé présenté par l’ARASA

11 h 00 – 11 h 20

 

Point 7 : Partage d’expériences sur la façon dont les parlementaires travaillent avec des institutions religieuses et culturelles et avec ceux qui en font partie pour extirper des normes qui refusent les droits à l’AIC, notamment le droit à l’avortement médicalisé et les droits des populations clés

 

Discussion en plénière modérée par l’ARASA

 

11 h 20 – 11 h 30

Point 8 : Questions diverses

11 h 30 – 11 h 45

Allocution de clôture et remerciements de la Présidente

 

You are invited to a Regional Zoom meeting of the SADC PF Standing Committee on Human and Social Development and Special Programs (HSD&SP) to be held under the theme “THE ROLE OF PARLIAMENTARIANS IN ADVANCING THE RIGHTS TO BODILY AUTONOMY AND INTEGRITY FOR SRHR IN SADC”

When: Thursday, 8th July 2021 from 09h30 AM to 11h45 Johannesburg Time.

Please register in advance for the meeting on this link:

https://zoom.us/meeting/register/tJwkf-yuqDMiG9UjZN02fzP97sPZtzhhDHsj

After registering, you will receive a confirmation email containing information about joining the meeting.

Contact Paulina for inquiries: email: [A" data-ep-b2a3d="l> [POINT] ">.

Thank you.

09:30 AM TO 11:45 AM CAT

 

“THE ROLE OF PARLIAMENTARIANS IN ADVANCING THE RIGHTS TO BODILY AUTONOMY AND INTEGRITY FOR SRHR IN SADC”

 

1.0    BACKGROUND

 

ARASA and the SADC-PF have a long-standing and effective collaboration, which has focused on supporting legislators in the SADC region to fulfil their role in addressing key and emerging HIV, Sexual and Reproductive Health and human rights challenges. This has included the development of the Resource Manual for SADC Parliamentarians on Sexual and Reproductive Health and Rights, HIV and Governance, adoption of the SADC-PF Key Populations Minimum Standards in 2018, the adoption of the motion on the criminalisation of HIV transmission, exposure and non-disclosuree and the adoption of Plenary Assembly Declaration to implement the Commission on the Status of Women (CSW) Resolution 60/2 ‘Women, the Girl Child and HIV and AIDS’ in 2017.

Over the past decade, there has been notable progress in improving Sexual and Reproductive Health Rights (SRHR) across Southern Africa, including in regional normative standards such as the SADC Regional Strategy on SRHR (2019-2030). However, there have also been challenges and failures in improving SRHR, which have limited progress towards achieving the SDGs and other global commitments. In particular, systematic sexual and reproductive rights violations, especially against women and Key Populations (KPs), persist across Southern Africa and are often deeply embedded in laws, policies, the economy, social norms and values. In some countries, these violations are escalating.

These include laws that restrict women’s and adolescents' access to health services by requiring third-party authorisation, laws that require service providers to report personal information, laws that criminalise same-sex relationships and sex work, and criminal laws that prohibit provision of and access to abortion services. Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender and Intersex and other non-conforming individuals (LGBTI+) persons, sex workers, people who use drugs, people living with disabilities, women, adolescent girls, and young women face some of the harshest impacts of these punitive laws, policies and practices, entrenched in societal behaviour and attitudes. In particular, new waves of conservatism and fundamentalism that amplify state-sponsored violence and criminalisation and undermine individual agency have severe implications for the right to health and for responses to health.

 

2.0    BODILY AUTONOMY AND INTEGRITY (BAI)

 

ARASA identifies the protection and promotion of the rights to Bodily Autonomy and Integrity (BAI) as key to reducing inequality, especially pertaining to gender, and to promote health, dignity, and wellbeing for all in southern Africa. Using BAI as an entry point creates new and exciting opportunities in advancing SRHR. There are a diverse range of BAI issues that are of importance across southern and east Africa and span from access to safe abortions, sexual orientation and gender identity and issues related to adolescent SRHR. However, the framing of BAI also raises a number of challenges and has sometimes been employed to further a conservative and socially repressive agenda such as advocating against vaccinations and resisting the use of masks in the current COVID-19 pandemic.

 

Parliamentarians are key in the advancement and domestication of the rights to bodily autonomy and integrity in the context of SRHR as provided for in international and regional human rights norms. Further we believe that the rights to bodily autonomy and integrity are core principles that can contribute to the formulation of human rights-based approaches to regional integration.

3.0    OBJECTIVES OF THE SESSION

 

  • Explore opportunities for, and challenges to, protection of the rights to bodily autonomy and integrity, as part of a complex and intersectional challenge to SRHR in southern and east Africa;
  • Identify key regional policy priorities for protection of the rights to bodily autonomy and integrity, with a focus on sexual and reproductive health and rights, and how the international mechanisms can be leveraged to advance these rights.
  • Facilitate the sharing of experiences and lessons learnt in advocating for the rights to bodily autonomy and integrity with a focus on elimination of stigma and discrimination on the basis of SOGI, HIV prevention, access to safe abortions and the integration of comprehensive SRHR services and programming into UHC in southern Africa; and
  • Explore capacity strengthening needs regarding the rights to bodily autonomy and integrity and what types of resource materials may address these needs.

4.0    AGENDA OF THE COMMITTEE SESSION

The agenda of the Committee session will be as follows:

  • Welcoming Remarks by the Chairperson of the HSDSP, Hon. Bertha Ndebele (Malawi);
  • Credentials of Delegates and Apologies;
  • Adoption of the draft Agenda;
  • Consideration of Minutes of proceedings of the previous meeting of the HSDSP Committee;
  • Approval of Minutes of proceedings of the previous meeting of the HSDSP Committee;
  • Introduction to BAI and on how parliamentarians in the SADC region can use the principle of BAI to advance SRHR
  • Sharing of experiences on how Parliamentarians are working with religious and cultural institutions and their constituencies to uproot norms that deny the rights to BAI particularly the rights to safe abortions and key populations;
  • Any other Business;
  • Closing remarks and vote of thanks by Chairperson

5.0    VENUE AND PARTICIPATION

The Meeting will be open to all Members of the SADC PF Standing Committee on Human and Social Development and Special Programmes. It will also be open to SRHR Researchers and partners and will take place virtually on Zoom in the three official languages of SADC PF, namely English, French and Portuguese.

 

 


 

SESSION OF THE HUMAN AND SOCIAL DEVELOPMENT AND SPECIAL PROGRAMMES COMMITTEE VIRTUAL MEETING

 

8th JULY 2021

PROGRAMME

 

 

Time

Activity

09:30 –

09:40

Registration of participants by the online platform

 

Credentials of Delegates and apologies

 

Facilitator: Mr Dennis Gondwe, Committee Secretary, SADC-PF

09:45 – 10:00

Welcoming Remarks by the Chairperson of the HSDSP Committee:

Hon. Bertha Ndebele, Parliament of Malawi

 

10:00 – 10:05

Item 3: Adoption of the draft Agenda

10:05 – 10:15

 

Item 4:  Consideration of the Minutes of the previous meeting of the HSDSP Committee

Item 5: Approval of the Minutes of the previous meeting of the HSDSP Committee

 

Facilitator: Hon Bertha Ndebele, Chairperson

10:15 – 11:00

Item 6: Introduction to BAI and on how parliamentarians in the SADC region can use the principle of BAI to advance SRHR

 

Presenter: ARASA

11:00 – 11:20

 

Item 7: Sharing of experiences on how parliamentarians are working with religious and cultural institutions and their constituents to uproot norms that deny the rights to BAI particularly the rights to safe abortion and key populations

 

Plenary facilitated by ARASA

 

11:20 – 11:30

Item 8: ANY OTHER BUSINESS

11:30 – 11:45

Closing remarks and vote of thanks by Chairperson

 

À propos de nous

Le Forum parlementaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC PF) a été créé en 1997 conformément à l'article 9 (2) du Traité de la SADC en tant qu'institution autonome de la SADC. Il s'agit d'un organe interparlementaire régional composé de treize (14) parlements représentant plus de 3500 parlementaires dans la région de la SADC.

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